Le dopage dans le sport est un phénomène qui remonte à l'Antiquité, où les athlètes cherchaient déjà à améliorer leurs performances par des moyens artificiels. Cependant, c'est au XXe siècle, après la Seconde Guerre mondiale, que cette pratique a pris une ampleur sans précédent. La professionnalisation croissante du sport et l'essor de l'industrie pharmaceutique ont favorisé l'utilisation de substances telles que les stéroïdes anabolisants, les amphétamines et l'EPO. Ces substances ont non seulement compromis l'équité des compétitions, mais ont également mis en danger la santé des athlètes.

Les scandales liés au dopage ont marqué l'histoire du sport, impliquant souvent des athlètes de renom. Ces affaires ont suscité des débats sur l'éthique, la responsabilité médicale et la législation. En réponse, les organismes sportifs ont mis en place des dispositifs de contrôle sophistiqués, des campagnes de prévention et des sanctions exemplaires. Ces mesures visent à préserver l'intégrité du sport tout en s'adaptant aux évolutions constantes des techniques de dopage.

En 2025, le dopage génétique est devenu un sujet de préoccupation majeur. Les experts prévoient que cette forme de dopage pourrait devenir courante, rendant la régulation encore plus complexe. Les institutions comme l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) jouent un rôle crucial dans la lutte contre le dopage, mais elles doivent également s'adapter rapidement aux innovations technologiques pour rester efficaces.

L'histoire du dopage dans le sport est complexe et continue d'évoluer. Elle soulève des questions éthiques, scientifiques, juridiques et sociétales. Les efforts pour lutter contre le dopage visent à garantir l'équité des compétitions et à protéger la santé des athlètes. Cependant, les défis persistent, notamment avec l'émergence de nouvelles formes de dopage. Comprendre ce phénomène nécessite une approche multidimensionnelle, qui prend en compte son histoire, ses implications actuelles et ses perspectives futures.